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Le Moring, une tradition moderne au service des jeunes.

jean_rene_dreinazaA la Réunion, les initiatives de Jean René DREINAZA   ont permis la reconnaissance et l’adaptation à la modernité d’une activité culturelle et traditionnelle : « le moringue ».

Cette discipline reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, a fait l’objet d’un Brevet d’Etat qui a permis la professionnalisation de jeunes laissés pour compte.

A la différence de mouvements, comme le Rap ou le Hip-HOP, produits culturels de consommation, portés par les médias et à la mode actuellement, le moring réunionnais est un art de combat rituel associant la musique et l’expression corporelle qui s’enracine dans les pratiques guerrières et les cultes afro-malgache.

De ce fait, il est porteur d’une forte charge symbolique qui explique son succès auprès des jeunes en manque de repères sociaux et culturels. L’expérience de 8 clubs de moringue en métropole : Toulouse, Dijon, Villeneuve d'Asq, Vitrolles, Aix en Provence, Toulon, Grasse et Simiane amène à penser que le modèle de développement de cette discipline, conçu à la Réunion, peut être adapté à la Métropole. Il pourrait être un moyen de socialisation, d’intégration et de professionnalisation de jeunes en difficulté.

 

les pratiques des arts et traditions populaires en métropole

On constate un renouveau des arts et traditions qui offrent aux jeunes un espace ludique. Les nouvelles générations cherchent plus à s’amuser qu’à se mesurer, ce qui explique peut-être le déclin des sports de compétition.

Il existe actuellement en métropole des phénomènes d’expressions :

  • Le « Rap » : danse gymnique issue des jeunes de banlieues (modèle USA)
  • La « Capoèira » : danse de combat traditionnelle du Brésil
  • Le « Danmyé » : danse de combat traditionnelle de la Martinique

Ces différentes disciplines se pratiquent dans les grandes villes Métropolitaines : Paris, Toulouse, Marseille, Toulon, Lyon, Bordeaux, etc……

Les risques  :

A ce jour, l’ensemble de ces pratiques n’a aucune reconnaissance officielle des pouvoirs publics   (homologation, délivrance de diplôme, de titres..) d’où risque de dérives :

  • Pratiques à risques sans couverture d’assurance
  • Possibilités de dérapages éventuels

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Un savoir-faire transversal, le « Moringue Réunionnais 

Le constat que nous pouvons faire aujourd’hui, au travers de l’expérience réunionnaise et la capitalisation tirée de celle-ci, est le suivant :

1. Au niveau technique  : passage du folklore à une pratique vivante, organisée et    structurée.

2. Au niveau culturel  : acquisition d’un savoir être pour atteindre un savoir devenir.

Compte tenu des profondes mutations de notre société à la recherche notamment de repères et de bien être, l’exemple du moring par ses résultats au niveau de la jeunesse réunionnaise (insertion, intégration, épanouissement…) peut faire l’objet d’un transfert sur le territoire métropolitain.

Objectif  :

Favoriser l’émergence d’un projet fédérateur de ces activités en métropole   autour de 3 axes stratégiques :

  • Reconnaissance sociale de ces pratiques et développement d’une politique pour garantir leur devenir.
  • Maintenir l’équilibre social , culturel et sportif auquel participe la pratique de ces disciplines, dans une perspective de cohésion.
  • Mettre en place une politique de formation pour cette filière, en prenant en compte l’adéquation emploi-formation

Ce projet a comme vocation de devenir l’élément fédérateur de l’action. Il relève d’une ambition pour répondre aux évolutions sociales de notre société. Cette dynamique vise à créer un cadre adapté à ces pratiques. D’autres actions et partenariats doivent être construits et animés.

Mais, au-delà de cette action fédératrice, la rencontre repose sur l’appropriation par les acteurs de cette discipline.

Conclusion

De nos jours, le moring inspire le respect et suscite l’engouement de la jeunesse réunionnaise par ses nombreux aspects.

C’est un art qui marie les percussions africaines et la danse, mais aussi un sport qui allie harmonieusement gymnastique et combat.

Porteurs de l’héritage légué par leurs ancêtres, les pionniers de l’ère moderne qui s’étaient engagés à réhabiliter le moringue peuvent être fiers du résultat obtenu.

On recensait, fin décembre 2000 plus de 800 licenciés, répartis en 18 écoles sur la majorité de l’île.

stage_musikSigne de sa reconnaissance par les pouvoirs publics, des cours sont dispensés dans le cadre scolaire par des animateurs titulaires du B.A.P.A.A.T.

Aujourd’hui, le moring est porteur d’une identité propre, sous-tendue par des valeurs héritées d’une longue tradition, mais dont la modernité s’exprime de la façon la plus actuelle. Il apparaît, par ailleurs, comme une réponse crédible aux enjeux d’une société qui cherche de nouveaux repères.

En métropole, la Capoèira a réussi à se faire connaître ces dernières années, en s’appuyant sur le mouvement hip-hop. De nombreux jeunes connaissent cette activité, ce qui tend à démontrer un engouement pour ce type de pratique.

Fort de son origine géographique (un département d’outre-mer), de son histoire, des valeurs qu’il défend, de sa reconnaissance auprès des pouvoirs publics, du projet de développement qu’il soutient,   le moring a toutes les chances pour s’enraciner à son tour.

 

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